Projet entre
> L’Académie, école Supérieure Professionnelle de Théâtre en Limousin • Saint-Priest-Taurion
> Le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique - Paris Sciences & Lettres • Paris
> La Manufacture de Lausanne
Ce projet innovant, c’est la rencontre entre deux promotions d’Écoles Supérieures de Théâtre : les élèves de la Séquence 10 de l’Académie de l’Union et deux élèves metteur.e.s en scène du cursus de formation à la mise en scène « Jouer et mettre en scène » du CNSAD-PSL auxquels s’est jointe une élève de la section mise en scène de la Manufacture de Lausanne.
Dans le cadre de cette collaboration, trois spectacles seront créés avec les élèves de l’Académie de l’Union. Ce rendez-vous offre aux jeunes artistes en devenir une opportunité unique de se rencontrer et d’essayer en toute liberté d’inventer le théâtre de demain.
Ces projets seront présentés à l’automne 2022 à Paris au Festival « Jouer et mettre en scène ».
Catharsis
Mise en scène Simon Roth, élève metteur en scène du cursus de formation à la mise en scène « Jouer et mettre en scène » du CNSAD-PSL
Avec Richard Dumy, Coline Kuentz, Hélène Luizard, Roxane Coursault-Defrance, Luka Mavaetau, Joris Rodriguez • Avec la collaboration d’Erdal Karagoz • Vidéo avec la participation de Sultan Ulutas
La fonction cathartique de l’œuvre d’art, dont Aristote parle dans seulement quelques lignes de sa Poétique, m’interroge. La catharsis, concept inauguré il y a plus de 2000 ans qui permettrait de purger nos passions par le théâtre, a été le point de départ de ma proposition faite aux comédien.ne.s de l’Académie de l’Union. Dans une démarche documentaire, deux expériences ont alimenté nos réflexions. Ces deux pièces indépendantes sont présentées comme un diptyque. La première partie sera un questionnement sur cette notion de catharsis dans les jeux vidéo. La violence dans les jeux vidéo permet-elle de nous rendre moins violent ou, au contraire, nous y incite-t-elle ? Le deuxième temps sera consacré à l’histoire, qu’un ami kurde exilé me demande depuis plusieurs années de raconter. Nous essaierons donc de la mettre en récit et sur scène. à lui de nous dire si cette forme se révèle cathartique...
je. 19 mai • 19h
lu. 23 mai • 20h
durée • 1ère partie 1h • entracte 15 minutes • 2ème partie 1h
Porc-épic
De David Paquet L’Arche éditeur • Mise en scène Héloïse Janjaud, élève metteure en scène du cursus de formation à la mise en scène « Jouer et mettre en scène » du CNSAD-PSL
Assistante à la mise en scène et chorégraphe Lucie Mancipoz • Avec Célestin Allain-Launay, Adelaïde Bigot, Lucile Dirand, Siméon Ferlin, Youness Polastron
Les humains, à la manière des porcs-épics, se rencontrent, s’apprivoisent, s’aiment, se blessent, s’éloignent, avant de recommencer dans une spirale incessante. Ils entretiennent laborieusement des relations pour clamer un semblant de vie sociale et laisser, derrière eux, une trace de leur passage.
Cassandre, elle, oiseau de nuit éternel, voulait juste fêter son anniversaire.
Dans cette fable urbaine, magique et poétique, s’entrecroisent les destins de Théodore, Sylvain, Noémie, Suzanne et Cassandre. Dieux d’aujourd’hui qui traversent nos actes quotidiens de violence, d’amour, de perte et d’héroïsme. Perdu.e.s dans une grande ville, ils se retrouvent à explorer cet abîme sans fin situé entre enfance et âge adulte.
ve. 20 mai • 19h
me. 25 mai • 20h
durée 1h30
Intérieur
D’après Maurice Maeterlinck
Mise en scène Charline Curtelin, élève dans la section mise en scène de la Manufacture de Lausanne
Scénographie Alexandra Lapierre • Création sonore Emptone • Collaboration artistique Mathilde Augustak •
Avec Mahealani Amaru, Robinson Courtois, Marianne Doucet
Le vieillard et l’étranger se tiennent sur le seuil d’une maison, incapables d’entrer. Tiraillés entre la peur et l’urgence de nommer la tragédie, ils sont figés dans le temps, ralentis. Ils sont effrayés par ce qu’ils savent et ce qu’ils vont devoir annoncer : la mort d’une enfant à sa famille. Au loin, la foule assourdissante porte le corps, le jour avance, la perte approche. Et puis il y a le fantôme de l’enfant, invisible, silencieux, qui se fraie un chemin entre le monde des morts et celui des vivants.
Cette adaptation de Maeterlinck explore la figure fantastique du fantôme, entre métamorphose et distorsion de la perception.
ve. 20 mai • 21h
ma. 24 mai • 20h
durée 45 minutes