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Théâtre de l’Union

Durée : 1h20

À partir de 13 ans

mer. 03 mai

20h

jeu. 04 mai

19h

ven. 05 mai

19h

Distribution

Texte et mise en scène Elsa Granat

Dramaturgie Laure Grisinger

Compagnie Tout un ciel

Avec Antony Cochin, Elsa Granat, Clara Guipont, Laurent Huon, Édith Proust, Hélène Rencurel

Son Antony Cochin et Enzo Bodo

Lumière Vera Martins

Régie son John M. Warts

Costumes Marion Moinet

Administration et production Agathe Perrault – La Kabane

Diffusion Camille Bard

Communication et relations avec les publics Jessica Pinhomme

Production

Production Compagnie Tout un ciel / Ce spectacle a été accueilli en résidence au Théâtre Antoine Vitez d’Ivry, aux Studios de l’Odéon, au Centquatre – Paris / Avec les soutiens Arcadi ; Regards croisés ; Plateaux solidaires / Soutien financier Spedidam / La Compagnie Tout Un Ciel est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Île-de-France). Elsa Granat est artiste associée au Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, au Théâtre de l’Union, CDN du Limousin et au Théâtre de Brétigny, scène conventionnée Arts et Humanité. Elsa Granat est membre de la maison d’artistes LA KABANE.

Texte et mise en scène Elsa Granat
Dramaturgie Laure Grisinger

Une ode à la vie pour surmonter le deuil familial.

Alors qu’elle vient de perdre sa mère d’un cancer, l’héroïne, avatar fictionnel de la metteuse en scène Elsa Granat, apprend que son père souffre de la même maladie. Comment surmonter ces morts successives, sinon en choisissant, coûte‑que-coûte, la vie ? 

Elsa Granat se raconte, et raconte plus largement le deuil, le soin, l’amour familial, mais surtout la force inespérée qui fait rejaillir la vie, la fureur de vivre qui éclot là où on l’attend le moins. Au pathos, elle préfère le rire, même cruel, pour nous ouvrir les yeux sur les « vulnérables ».

NOTE D'ÉCRITURE ELSA GRANAT

« Je revendique la maternité des textes, pas leur paternité. J’écoute, je rassemble ce que je vois, ce que la vie me confie »

 Une expérience vécue
Depuis 2011, je souhaitais écrire à partir de mon expérience personnelle. J’ai accompagné ma mère dans sa lutte contre un cancer incurable. Au lendemain de sa mort, nous apprenions que mon père était lui aussi touché. Il était temps de trouver une autre façon de vivre avec cette maladie: l’intégrer à part entière et trouver des solutions pour transformer le sentiment d’impuissance.

Il s’agit d’être plus près pour moi de la façon dont j’ai ressenti ces événements. J’insiste sur le fait de travailler sur ce que j’ai ressenti et non pas sur ce qu’il s’est réellement passé. Ce qu’il s’est réellement passé, je n’en sais rien. Je n’ai que mon point de vue à ma disposition. Je ne savais plus quel âge j’avais véritablement, je pouvais pleurer comme une enfant et à la fois relativiser comme un sage indien, tout en profitant de chaque instant comme une adolescente.
Etrange sensation d’être partout à la fois: à la fin de sa vie et au commencement d’une nouvelle existence.
Je voulais aussi parvenir à comprendre le camp d’en face, celui de la médecine occidentale.

• L’écriture traversée crée un tissu serré entre réalité et fiction

Le texte se construit à partir des fragments d’une expérience vécue. Il rend compte des rapports de force, libère les non-dits et met en acte sur scène ce qui n’a pu être fait dans la réalité. Le théâtre vient dynamiter le réel et cherche à provoquer une expérience cathartique. L’assemblage des textes aboutit à un tissage de temps multiples.
Le temps à chaud à vif au moment où l’évènement se produit; le temps qui le suit, de rejet, de colère, de digestion;
le temps de la compréhension;
le temps où l’on y revient;
le temps du souvenir et des méandres de la mémoire;
le temps de recul où l’on imagine tout différemment.
Au cœur de ce chemin parcouru à l’envers, l’héroïne puise la force de la parole réconciliatrice qu’elle va prendre à la fin du spectacle.

LA PRESSE

LA TERRASSE

Avec sa compagnie Tout un ciel, Elsa Granat construit des spectacles à partir d’histoires, de moments vécus. Dans Le Massacre du Printemps, elle fait de la fin de vie de ses parents une fiction tragique.

par Anaïs Heluin • 23 juin 2019

 

Théâtre actu

« Je ne savais plus quel âge j’avais véritablement, je pouvais pleurer comme un enfant et à la fois relativiser comme un sage indien, tout en profitant de chaque instant comme une adolescente. » Elsa Granat.

par Pierre-Alexandre Culo • 2017