Théâtre de l’Union
Durée : 1h30
À partir de 14 ans
Spectacle présenté en coréalisation avec Les Francophonies - Des écritures à la scène • Spectacle en français et en arabe surtitré en français et en arabe
jeu. 25 sept. 2025
19h30 + RENCONTRE BORD PLATEAU
sam. 27 sept. 2025
18h - REPRÉSENTATION EN AUDIO DESCRIPTION
Distribution
Avec Duraid Abbas Ghaieb et Lou Valentini
Voix Saad Ali Abbas et Sumaya Al-Attia
Lumières, vidéo et scénographie Mariam Rency
Création sonore Elvire Flocken-Vitez
Création costumes Gwladys Duthil
Regard extérieur Julien Dubuc
Régie Celia Halard et Elvire Flocken-Vitez
Sur-titrage Razan AlAzzeh
Audiodescription Laetitia Dumont-Lewi
Sur-titrage en cours
Production
Production On va vers le beau / Coproduction Théâtre de l’Union – CDN du Limousin, Les Francophonies – des écritures à la scène / Avec le soutien de L’Institut français dans le cadre du programme “Des Mots à la Scène”, DRAC Occitanie / Accueil en résidence On va vers le beau, Ville de Fleurance, La Petite Pierre – Gers




TEXTE ET MISE EN SCÈNE SUMAYA AL-ATTIA
.REKORD بیبي se déroule entre la France et l’Irak, de 1966 à 1976, à bord d’une historique Opel Rekord, en route vers d’autres mondes.
.REKORD بیبي est une histoire de famille. Ou comment un enfant, de père irakien et de mère française, se retrouve à quitter la France pour débarquer dans un monde inconnu. En racontant l’histoire de son père parti en Irak retrouver un père méconnu, Sumaya Al-Attia nous emmène d’abord dans une France lointaine, celle des années 60. Elle nous plonge ensuite au cœur des souvenirs fantasmés d’un enfant de huit ans. Traversée d’une décennie de l’histoire tissée entre le Moyen-Orient et la France, .REKORD بيبي révèle des vies éparpillées. Le voyage n’est pas fini. Prochaine direction : l’Égypte. En arabe et français, entre réalité et fiction, l’autrice et metteuse en scène nous fait suivre les destins de ses grands-parents, « Bibi » et Abdul, et de son père, le petit Philippe. Création accordant une grande place au visuel et au sonore, cette pièce parle de déracinement, de mémoire, d’identités perdues ou retrouvées, avec une émouvante énergie.
.REKORD بیبي est une histoire de famille et de déracinement. Entre la France et l’Irak, entre 1966 et 1976.
Bibi et Abdul ont un enfant, Phillipe. Bibi vit en France et travaille comme sage-femme à la Clinique Saint Roch à Montpellier. Abdul vit en Irak et travaille comme professeur à l’Université de Bagdad. Philippe a huit ans et vit avec sa mère et sa grand-mère à Clermont l’Hérault. En août 1966 Abdul revient d’Irak pour emmener Bibi et Philippe avec lui. En décembre 1966 ils quittent la France. Ils arrivent à Bagdad dans une voiture Opel Rekord. Une nouvelle vie commence en Irak, mais le climat politique et économique se tend. Abdul tente, malgré tout, de travailler. Bibi ne travaille plus depuis qu’elle est arrivée en Irak. Un sentiment d’insécurité dans la pays s’accroît et la famille n’a plus le choix que de plier bagage et de repartir. On est en 1976.
Ce voyage est celui de ma grand-mère ou « Bibi » en arabe irakien. Celui de mon père et de mon grand-père. Cette histoire est la leur, mais elle est aussi mienne. Bibi est française, mon grand-père est irakien et elle était enceinte de lui. Mon père est né en France et n’a pas vraiment connu son père jusqu’à ses huit ans. Professeur à l’université de Bagdad, ce dernier rendait visite à son fils une fois tous les deux, trois ans. Un jour, mon grandpère a proposé à Bibi de quitter définitivement la France et le rejoindre en Irak. Bibi a accepté. Elle l’aimait. Mon père a suivi.
© Claire Gaudriot, Christophe Pean
- Sumaya Al-Attia, comédienne et autrice franco-jordanienne, est une figure bien connue du Théâtre de l’Union, où elle a incarné des rôles marquants dans des mises en scène d’Aurélie Van Den Daele (Je crée et je vous dis pourquoi, 1200 tours) et dans La fin du présent, mise en scène par Julien Dubuc du Collectif INVIVO.
AUTOUR DU SPECTACLE
laboratoire du zèbre
sam. 27 sept. 11h • Maison des Francophonies



