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Théâtre de l’Union

Durée : 38 minutes

À partir de 4 ans

mar. 16 mai

14h30

mer. 17 mai

10h

mer. 17 mai

14h30

jeu. 18 mai

14h30

ven. 19 mai

14h30

Distribution

Direction artistique, chorégraphie et scénographie Phia Ménard

Compagnie Non Nova – Phia Ménard

Avec Cécile Briand et Silvano Nogueira (en alternance)

Composition et diffusion des bandes sonore Ivan Roussel d’après l’œuvre de Claude Debussy

Création lumière Alice Rüest

Régie lumière en alternance Aurore Baudouin et Olivier Tessier

Création de la régie plateau et du vent Pierre Blanchet

Conception de la scénographie Phia Ménard

Construction de la scénographie Philippe Ragot assisté de Rodolphe Thibaud et Samuel Danilo

Diffusion des bandes sonores en alternance Ivan Roussel et Olivier Gicquiaud

Régie plateau et du vent Manuel Menes

Costumes et accessoires Fabrice Illia Leroy

Habillage en alternance Fabrice Illia Leroy et Yolène Guais

Photographies Jean-Luc Beaujault

Co-directrice, administratrice et chargée de diffusion Claire Massonnet

Régisseur général Olivier Gicquiaud

Assistante d’administration et de production Constance Winckler

Chargée de communication et de production Justine Lasserrade

Spectacle présenté en partenariat avec Le Sirque – Pôle National Cirque à Nexon – Nouvelle-Aquitaine

Production

Production Compagnie Non Nova – Phia Ménard

Coproduction et résidence La Comédie de Caen – CDN de normandie ; La brèche – Centre des Arts du Cirque de Basse-Normandie – Cherbourg ; Festival Polo Circo – Buenos Aires (avec le soutien de l’Institut Français)

Coproduction EPCC-Le Quai – Angers ; Le réseau européen IMAGINE 2020 – Art et Changement Climatique ; Scènes du Jura – Scène Conventionnée « multi-sites » ; La Halle aux Grains – Scène Nationale de Blois ; Cirque Jules Verne – Pôle Régional des Arts du Cirque – Amiens ; le Grand T – Scène Conventionnée Loire-Atlantique – Nantes ; Théâtre Universitaire – Nantes ; l’Arc – Scène Conventionnée de Rezé ; Parc de la Villette – Paris ; La Verrerie d’Alès en Cévennes – Pôle National des arts du Cirque Languedoc-Roussillon

Résidence Les Subsistances – Lyon

Avec le soutien du Théâtre de Thouars – Scène Conventionnée en collaboration avec le Service Culturel de Montreuil-Bellay ; le Grand R – Scène Nationale de La Roche-sur-Yon ; Le Fanal – Scène Nationale de Saint-Nazaire

La Compagnie Non Nova – Phia Ménard est conventionnée et soutenue par l’État – Préfet de la région des Pays de la Loire – Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Ville de Nantes, le Conseil Régional des Pays de la Loire et le Conseil Départemental de Loire-Atlantique. Elle reçoit le soutien de l’Institut Français et de la Fondation BNP Paribas

Entrez dans la danse avec de pétillantes marionnettes aériennes !

 

Une quarantaine de personnages virevoltent au-dessus de nous. On les voit s’élever dans les airs, tourbillonner, évoluer au milieu d’une tornade invisible créée à partir de ventilateurs. Les plus jeunes d’entre nous seront tenté·e·s de les attraper, de saisir l’impalpable de ces figures aériennes colorées et bondissantes, les moins jeunes y verront un ballet parfaitement orchestré des danseur·euse·s de plastique aussi délicat·e·s que des ballerines,
à la vivacité de feux-follets.

Entre marionnettes, ballet d’une grande précision, musique douce de Debussy et expérience sensorielle, Phia Ménard nous guide dans une poésie libre et tournoyante, aux formes joyeuses que l’on vous invite à suivre de pirouettes en pirouettes !

NOTE D'INTENTION DE PHIA MÉNARD

Cette forme est une chorégraphie pour une marionnettiste et des marionnettes, un dispositif de ventilation et quelques accessoires : des sacs plastique, un manteau, une paire de ciseaux, un rouleau d’adhésif, une canne et un parapluie.

Sur les notes de trois œuvres musicales de Claude Debussy : « L’après-midi d’un faune », « Nocturnes » et «Dialogue de la Mer et du Vent », une maîtresse de ballet donne naissance à une chorégraphie de danseuses et danseurs de plastique propulsé·es dans les courants d’air. Sans avoir à les toucher, ni même les effleurer parfois, les marionnettes semblent à chaque instant plus humaines par la liberté de leurs mouvements, l’air les traversant avec fluidité, tel le flux sanguin. De la manipulation des sacs plastique, de leur évolution et leur transformation se développe un rapport de géniteur à marionnette. Ici commence alors l’aventure, nous suivons des rencontres fortuites au gré des phénomènes thermiques, une danseuse étoile naît sous nos yeux, là un pas de deux, ici les feux d’artifices d’un grand corps de ballet, plus loin un monstre….

C’est en répondant à la commande d’une installation sur le thème du « mouvement » pour le Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes en octobre 2008, que m’est venue l’idée d’une exploration de l’élément air et de son formidable potentiel sur l’imaginaire. Déambulant dans le musée seule la nuit, je passais de longues heures à saisir ce qui me troublait dans un pareil espace, entourée de mammifères inanimés parmi les plus sauvages. Je finis par comprendre que c’était l’absence de courant d’air qui me faisait défaut. J’installais donc dans la galerie de l’évolution une série de brasseurs d’air silencieux.

C’est sous le léger crissement des pelages que je pris conscience que je me trouvais finalement dans un lieu de la représentation de la mort. Le musée devînt alors pour moi un cimetière dans lequel je décidais de réintroduire de la vie sous une forme inattendue. Un sac plastique rose lesté se mit donc à circuler parmi les animaux figés, tel un visiteur inadéquat! De là naquit l’envie d’écrire une forme chorégraphique pour sacs plastique transformés.
Cette pièce destinée au jeune public (âge estimé à partir de 4 ans) a une durée de 40 minutes.

Techniquement, huit ventilateurs silencieux créent un vortex d’un diamètre de base de 5m. Ce vortex simple est sans danger pour les enfants. Un simple mouvement dans l’espace provoque une traînée qui modifie la direction du vortex. En utilisant des objets tel un parapluie ou un manteau long et lourd, nous créons des dépressions ou des « trous » d’air qui nous permettent de contrôler les trajectoires des marionnettes sans avoir à les toucher…

LA PRESSE

MA CULTURE

En 1876, Mallarmé publie L’Après-midi d’un Faune décrivant les rêves et les désirs de cette créature légendaire, figure mytholo-magique de la nature, lascive et bucolique. Debussy s’inspirera plus tard de cette églogue pour en écrire le Prélude qui se verra ensuite adapté en ballet par Nijinsky. Plus qu’une pastorale légère et romantique, c’est l’évocation mystique d’une nature grondante et caressante – hypnotique – gouvernant toute chose, qui attire les poètes en son sein.

par Quentin Thirionet •  14 juin 2016

 

 

SCENEWEB

Dans L’après-midi d’un foehn, création pour le jeune public, féérique, ludique et surprenante, la compagnie Non Nova jongle avec les courants d’air… moment sublime dans une tourmente de vent. Une épopée aussi. Celle d’une marionnettiste-démiurge, qui orchestre sans les mains un ballet de créatures vaporeuses virevoltant dans un vent de liberté;