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Théâtre de l’Union

Durée : 1h35

À partir de 16 ans

La performance comporte de la nudité et des actions susceptibles de heurter la sensibilité certaines personnes. / jeudi 30 novembre : représentation avec surtitrage

mer. 29 nov.

20h + RENCONTRE EN BORD DE SCÈNE À L’ISSUE DE LA REPRÉSENTATION

jeu. 30 nov.

19h

Distribution

Avec Caritia Abell, Natalie Dessay, Pierre-François Doireau et Vanasay Khamphommala 

Performance d’écriture vidéo Théophile Dubus 

Collaboration artistique Théophile Dubus et Paul B. Preciado 

Collaboration à la performance Caritia Abell 

Création musicale et sonore Gérald Kurdian 

Scénographie Caroline Oriot 

Création lumière Pauline Guyonnet 

Costumes Céline Perrigon 

Régie générale Charlotte Girard 

Régie son Antoine Layère 

Régie lumière Michèle Milivojevic 

Habillage Marion Montel 

Administration Kelly Angevine / *Kind

Production et diffusion Olivier Talpaert / En votre compagnie

Remerciements Niphaphone Nhongvongsithi 

Production

Production Lapsus chevelü / Coproduction Théâtre Olympia – Centre Dramatique National de Tours, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Maison de la Culture d’Amiens – Pôle européen de création et de production, La Halle aux grains – Scène Nationale de Blois et Kampnagel Hamburg / Avec le soutien et l’accompagnement technique des Plateaux Sauvages / Avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Région Centre-Val de Loire / Aide à la création, de l’Adami, de la SPEDIDAM, du Fonds Transfabrik, du CENTQUATRE-PARIS, de La Chartreuse – Centre National des écritures du spectacle, du Fonds d’Aide pour des Arts vivants Responsables (FAAR) et du programme INSTINCT – Berlin / Lapsus chevelü est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Centre-Val de Loire.

Dramaturgie et textes Vanasay Khamphommala

Un rituel en douceur pour tenter d’en finir avec le chagrin d’amour 

Pour avoir été trop bavarde, la nymphe Écho est privée de parole, elle ne peut que répéter les paroles des autres. Tentant de fuir sa malédiction, elle se réfugie dans une forêt et rencontre Narcisse, dont elle tombe éperdument amoureuse. Or, Narcisse n’aime que lui-même, et Écho répète inlassablement les mots d’amour et les cris de désespoir que Narcisse s’adresse. Elle se laisse alors dépérir, se transforme en rocher, et meurt… Puis ressuscite lorsque des amoureux·ses perdu·e·s soupirent auprès d’elle ! Puis meurt à nouveau, et ressuscite, et meurt… Vanasay Khamphommala s’empare de ce mythe issu des Métamorphoses d’Ovide pour tenter de trouver une solution à ce cycle infini. Si nos chagrins d’amour, si intimes et si banals à la fois, répètent inlassablement les mêmes mots, les mêmes cris, les mêmes mélodies, ils réveillent en nous Écho. Alors, comment faire mourir Écho ? Comment la laisser s’éteindre une bonne fois pour toutes ? Comment mettre un terme définitif et universel au chagrin d’amour ? Dans une forme performative et intime, Vanasay Khamphommala, entourée d’artistes dont la merveilleuse Natalie Dessay, essaye, par divers procédés, de tuer Écho, de l’enfouir, pour éloigner l’universel chagrin que cause l’amour. 

© Pauline Le Goff