L’ÉQUIPÉ·E de la Séquence 11 de l’ESTU aux Plateaux Sauvages

Au cours d’une soirée pyjama, trois jeunes femmes cherchent à ressembler à leurs idoles. De Joséphine Baker à Nabilla, elles sont de celles qui font de leur corps un empire. Qui sont ces femmes que l’on adore détester autant que fantasmer ? Qui sont ces femmes qui prennent le pouvoir sur leur hypersexualisation, passant d’« objet » à « sujet » ?

Accompagnement artistique Pauline Sales et Alexandre Paradis
De et avec Justine Canetti, Juliette Menoreau et Lila Pelissier

Dans un cabaret désabusé, trois âmes perdues vivent pour la millième fois un instant cassé, au milieu de nulle part. Les trois âmes voguent entre la nuit et le jour, en quête du repos éternel. Parviendront-elles à saisir la nuit qui les défera de leur sexe, en gonflera un autre pour atteindre la lune de la vingt-cinquième heure, où l’on fume le queer ?

Accompagnement artistique Pauline Sales et Alexandre Paradis
De et avec Nils Farré, Amer Ghaddar et Chahna Grevoz

Les incels, de l’anglais « involuntary celibate », désignent des communautés d’hommes qui se regroupent sur internet pour partager leur haine des femmes, à qui ils reprochent avec violence leur propre célibat. Pourtant, à l’origine du terme se trouve une femme. Dans les années 90, Alana s’interroge sur ses difficultés à établir des relations affectives et ouvre alors une plateforme de partage et d’entraide pour toutes les personnes seules. Comment le concept d’incel est-il devenu un outil de récupération masculiniste et extrémiste ?

Accompagnement artistique Pauline Sales et Alexandre Paradis
De et avec Lilou Benegui, Sidi Camara et Marcel Farge

L’origine du monde, c’est un ventre qui grossit pendant plus ou moins neuf mois avant qu’en sorte un être. L’origine du monde, c’est une personne qui deviendrait automatiquement, par choix ou non, ce qu’on appelle mère. L’origine du monde a trop de visages. L’origine du monde a trop de choses à faire pour n’être qu’une…

Accompagnement artistique Pauline Sales et Alexandre Paradis
De et avec Samy Cantou, Anna Mazzia, Inès Musial et Barthelemy Pollien

Le 17 juillet 2019, les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles entrent en grève. Le son des casseroles, tambours et mégaphones se propage des couloirs de l’hôtel à l’espace public et médiatique. Parmi ces femmes se trouve Rachel Keke, élue députée trois ans plus tard. Alors que la colère gronde autour de la réforme des retraites, elle déclare à l’Assemblée : « Vous n’avez pas le droit de mettre à genoux les gens qui tiennent la France debout ».

Accompagnement artistique Pauline Sales et Alexandre Paradis
De et avec Ayat Ben Yacoub, Hector Chambionnat et Baptiste Thomas