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Théâtre de l’Union

ven. 27 janv.

19h

sam. 28 janv.

18h

Distribution

Compagnie Les Cambrioleurs

Conception et mise en scène Julie Berès

Avec Bboy Junior (Junior Bosila), Natan Bouzy, Charmine Fariborzi, Alexandre Liberati, Tigran Mekhitarian, Djamil Mohamed, Romain Scheiner, Mohamed Seddiki

Écriture et dramaturgie Kevin Keiss, Julie Berès et Lisa Guez avec la collaboration d’Alice Zeniter

Chorégraphie Jessica Noita

Référentes artistiques Alice Gozlan et Béatrice Chéramy

Création lumière Kelig Lebars assistée par Mathilde Domarle

Création son Colombine Jacquemont

Assistant à la composition Martin Leterme

Scénographie Goury

Création costumes Caroline Tavernier, Marjolaine Mansot

Régie générale création
Quentin Maudet

Régie générale tournée
Loris Lallouette

Régie son Haldan de Vulpillières

Régie plateau création
Dylan Plainchamp

Régie plateau tournée Amina Rezig et Florian Martinet

Le décor a été construit par
les Ateliers du Grand T,
Théâtre de Loire-Atlantique-Nantes

Directrice de production
Muriel Bordier

Chargée de production Léa Marot

Attachée de production Mylène Güth

Presse Dorothée Duplan

Administratrice Diane Kremer

Production

Compagnie Les Cambrioleurs

Coproduction La Grand Halle de La Villette, Paris ; Les Tréteaux de France, CDN d’Aubervilliers ; La Comédie de Reims, CDN ; Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN ; Théâtre Dijon-Bourgogne, CDN ; Théâtre de la Cité, CDN Toulouse-Occitanie ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Le Grand T, Nantes ; Le Manège, Scène nationale de Maubeuge ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Scène nationale Châteauvallon-Liberté ; Théâtre L’Aire Libre, Rennes ; Le Canal-Théâtre du Pays de Redon, Scène conventionnée d’intérêt national, Art et création pour le théâtre ; Le Strapontin, Pont-Scorff ; La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc ; TRIO…S, Inzinzac-Lochrist ; Scènes du Golfe, Théâtres de Vannes et d’Arradon ; Théâtre de Bourg-en-Bresse, Scène conventionnée ; Espace 1789, St-Ouen ; Points Communs, Nouvelle Scène nationale de Cergy-Pontoise/Val d’Oise ; Le Manège-Maubeuge, scène nationale ; Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône ; Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale

Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA, de l’ENSATT

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

La Compagnie Les Cambrioleurs est conventionnée par le Ministère de la Culture  / DRAC Bretagne et soutenue par la Région Bretagne, le Conseil départemental du Finistère et la Ville de Brest

Julie Berès est artiste associée du projet du Théâtre Dijon-Bourgogne, dirigé par Maëlle Poésy.

Conception et mise en scène Julie Berès
Écriture et dramaturgie Kevin Keiss, Julie Berès et Lisa Guez
avec la collaboration d’Alice Zeniter

Une pièce joyeusement explosive pour questionner la masculinité après #MeToo.

Place au grand battle ! Nous voici au cœur d’une joute verbale, chorale et chorégraphique, à laquelle nous convient huit interprètes. Tour à tour, ils prennent la parole pour répondre à une question : C’est quoi être un homme aujourd’hui ? Par la charge poétique des corps, par la vibration musicale et la nécessité de dire, Julie Berès nous invite ici à questionner la construction de la masculinité, les pressions sociétales qui s’exercent sur les corps masculins et l’injonction à la virilité et à l’hyper-masculinité. Un spectacle coup de poing et fédérateur !

Processus d'écriture par julie bérès

Raconter par le corps et par les voix

« L’écriture de La Tendresse est le fruit d’un long processus durant lequel se succèdent différentes étapes.

Tout d’abord une phase d’immersion. À la manière de journalistes d’investigations, nous, les auteurs, nous sommes intensément documentés sur les questions du masculin en parcourant des essais sociologiques, philosophiques, documentaires. Sans devenir des spécialistes des questions de genre, il fallait, du moins, inscrire le sujet dans sa réalité socio-politique mais aussi dans la façon dont il redessine les frontières de l’imaginaire, de l’intime. Certains mouvements de libération de la parole ont agi comme bissectrices dans l’imaginaire collectif. Il eût été impossible d’écrire ce spectacle de la même façon avant #MeToo. Ce travail documentaire n’est pas que théorique. Il se double de rencontres auprès d’une quarantaine de jeunes gens, issus de milieux différents. Cela permet de mieux comprendre notre sujet, de l’éprouver sensiblement, d’en circonscrire, autant que possible, les enjeux et la façon dont il irrigue toutes les sphères de la société. Quel rapport les jeunes hommes ont-ils au désir ? À la sexualité ? À l’héritage parental ? À la violence ? Quelle place aux larmes, à la consolation de soi-même et des autres ? Comment envisagent-ils l’avenir ? L’argent ? Le fait de devenir père à leur tour ? Quel est l’homme idéal pour eux ?

Nous questionnons aussi la place de la tendresse, puisque le titre de la pièce agit comme un programme souterrain.

Dans un temps parallèle, les auteurs ont travaillé à partir d’eux-mêmes, de leur imagination, de leurs souvenirs, de leurs nécessités mais aussi à partir des thématiques nommées ensemble. Cela permet de concevoir des matériaux textuels qui s’affinent et se raffinent par la suite. Les textes sont envisagés comme des prises de paroles collectives et singulières, une partition rythmique.

Enfin, la rencontre déterminante avec les huit jeunes hommes au plateau, tous issus de milieux différents, acteurs ou danseurs, a marqué une nouvelle étape décisive. L’écriture s’est enrichie et nourrie du travail de plateau dans un entrelacs avec les témoignages des interprètes dont parfois nous nous sommes inspirés, privilégiant ainsi ce jeu entre vérité et fiction, propre à susciter, nous l’espérons, la réflexion, l’humour et l’empathie chez le spectateur. »

LA PRESSE EN PARLE

ARTCENA

Avec La Tendresse, présentée au Théâtre Gérard Philippe et prochainement à l’affiche des Bouffes du Nord, Julie Berès poursuit son exploration autour de la jeunesse et interroge les codes et les constructions des masculinités. Un spectacle à l’énergie coup de poing.

par Savannah Macé, pour La Couleur des Planches

SCENEWEB

Après Désobéir qui explorait l’émancipation féminine via les récits de jeunes femmes issues de l’immigration, La Tendresse modifie son angle d’approche mais pas son processus dramaturgique et se tient du côté de jeunes hommes cette fois. Pour mieux comprendre aujourd’hui la fabrication du masculin et l’injonction toujours en vogue à la virilité. Une fois encore, Julie Berès frappe fort et juste.

Marie Plantin – www.sceneweb.fr