Théâtre de l’Union - Salle de répétition

Durée : 1h20

À partir de 14 ans

mer. 21 janv. 2026

19h

jeu. 22 janv. 2026

20h30

ven. 23 janv. 2026

14h

Distribution

Avec Grégory Fernandes 

Scénographie Nina Bonnin

Création lumière Iannis Japiot

Création vidéo Thomas Harel 

Production et diffusion Solange Thomas

Production

Production ES3-THEATRE / Coproduction Théâtre de Gascogne, Scène Conventionnée d’Intérêt National Art en Territoire à Mont de Marsan, Théâtre de l’Union – CDN du Limousin, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Châteauvallon – Scène Nationale / Avec le soutien du Glob Théâtre, Printemps des comédiens avec le dispositif Warm-Up, Département des Landes avec le Dispositif Culture en Herbe et de la Maison des métallos / Ce projet a bénéficié de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD / Le texte a été sélectionné dans le cadre du Festival Texte en Cours en 2021 / Avec la participation artistique du Jeune théâtre National

ATTENTION ! NOUVELLE GÉNÉRATION

TEXTE ET MISE EN SCÈNE MATTHIEU DANDREAU

Matthieu Dandreau raconte son milieu d’origine à travers les membres de sa famille. Un seul-en-scène virtuose et fantaisiste.

Matthieu Dandreau fait revivre ses racines dans un seul-en-scène vibrant et créatif, porté par le comédien Grégory Fernandes. Pour ce projet, l’auteur et metteur en scène a interviewé 32 membres de sa famille, âgés de 4 à 86 ans, recueillant leurs histoires et leurs souvenirs. Avec humour et bienveillance, Nostalgie du réconfort déborde d’inventivité en croisant karaoké, télévision et application Tik Tok dans une performance qui réchauffe le cœur.

origine du projet

En 2020, je passe le confinement chez ma mère, ouvrière à la retraite, dans les Landes. Une expérience qui me fera prendre conscience que je suis devenu un transfuge de classe mais que je garde une connexion forte, joyeuse et parfois nostalgique à mon milieu social d’origine.
Durant ces quelques mois, je me rends aussi compte que ma mère ne s’intéresse pas du tout à mon travail. Et je comprends que ça n’est pas un désintérêt qui m’est destiné mais plutôt une pudeur (ou rejet) face à un milieu qu’elle ne connaît pas et qu’elle imagine fait pour d’autres personnes.
Ce constat me ramène à une réalité que j’ai pu oublier : les classes populaires sont peu représentées, peu écoutées, sous-estimées. Dans l’art comme ailleurs. Et surtout, je réalise que ma famille ne va jamais théâtre. Je me donne alors pour mission de recueillir leurs paroles, celles d’une famille plutôt banale, ouvrière, populaire et rurale. En étant convaincu que cette banalité n’est qu’une surface et que leurs mots ont autant de valeur que celles des puissants.
J’ai donc interviewé tous les membres de ma famille.

Matthieu Dandreau

©  ES3-THEATRE