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Théâtre de l’Union

Durée : 1h50

À partir de 14 ans

mer. 19 nov. 2025

20h

jeu. 20 nov. 2025

19h

Distribution

Avec Annette Baussart, Pauline Desmarets, Ben Fury, Alex Landa Aquirreche, Olivia Smets

Scénographie et costumes Camille Collin

Confection des costumes Cinzia Derom

Stage en scénographie Elisa Gonzàlez

Dramaturgie Sara Vanderieck 

Création sonore Noée Voisard 

Création lumière Nora Boulanger Hirsh

Régie son Victor Petit en alternance avec Noée Voisard

Régie lumière Valentine Bibot ou Nora Boulanger Hirsch

Régie générale Valentine Bibot

Photo visuel Anna Teresa Barboza

Assistanat à la mise en scène Charline Curtelin et Lila Leloup

Co-conception et collaboration artistique Olivia Smets 

Production

Un projet de la Compagnie Canicule / Production Le Rideau, la Compagnie Canicule et la Coop / Coproduction Le Vilar, le Théâtre Les Tanneurs / Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Administration générale de la Création Artistique – Service du Théâtre, Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles, COCOF, SACD, la Tour à plomb, Centre Box120, Charleroi danse, La Raffinerie, SEN – Studio Étangs Noirs, Shelterprod,Taxshelter.be, ING, Tax Shelter du gouvernement fédéral belge

Annette a reçu le Prix des Lycéens et le Prix SACD du Festival Impatience 2024.

CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE CLÉMENTINE COLPIN

Aux côtés de deux comédiennes et deux danseurs, Annette raconte son parcours de femme, entre patriarcat et émancipation. Une exploration vibrante de la vie.

Racontée avec délicatesse et humour par la metteuse en scène Clémentine Colpin, l’histoire d’Annette se dévoile à travers un mélange de danse et de théâtre. À 75 ans, Annette, présente sur scène, se raconte, en interaction avec quatre artistes qui jouent les tableaux de sa vie ! Cette femme confie n’avoir jamais vraiment connu son corps ni su offrir de l’affection à ses enfants. Née dans les années 50, son existence a été marquée par des événements qui l’ont souvent mise en retrait : le patriarcat, l’obligation de se marier, de s’occuper de ses enfants, en mettant de côté désirs et épanouissement personnel. Traversant la société de son époque, Annette a vécu dans la soumission, contrainte et assignée à un rôle qui ne lui correspondait pas. Un jour, elle rencontre une militante LGBT et s’embarque dans une nouvelle aventure, faite de révoltes et d’émancipation. Elle découvre un autre visage d’elle-même. De cette rencontre naît une nouvelle vie. En faisant de l’amour, la danse et la liberté les symboles d’une renaissance, Clémentine Colpin rend hommage à une femme ordinaire… extraordinaire.

LA PRESSE EN PARLE

Les gens qui doutent

Anne Sylvestre les a chantés, la compagnie de Clémentine Colpin nous en offre une, une Annette qui a beaucoup douté – mais n’a jamais rien regretté. Ce qui est beau dans son récit, c’est son honnêteté et son implacabilité : Annette étale le fil de vie avec ses moments drôles, touchants, succulents et parfois un peu lassants.

Elle ne cache rien et nous, spectateur-ices qui la suivons, ne perdons rien de ses élans ni de ses contradictions. Annette a été la femme de son temps, une comme on en connait tous, joyeuse et généreuse, pénible et entière.

Mais Annette a plusieurs tours dans son sac, dont celui de l’étonnement. Ne voilà-t-il pas, qu’au mi-temps de sa vie de femme-employée de Bruxelles-et amante à ses heures, ellle rencontre Joëllle. Joëlle-ellle. Elle n’en dit rien à personne mais ne cache rien non plus.

Sans hésitation et parce que libre, Annette « a viré » lesbienne. La voilà n’hésite pas à s’engager puis à devenir un de ces piliers devenus aujourd’hui mythiques d’inforhomos.
C’est à ce point du spectacle qu’Annette incarne tout à coup la figure d’une archive vivante, et que le trouble volontaire entre personnage et fiction prend toute sa mesure.

Virginie Jortay – Les Grenades RTBF

© Laurent Poma, Alice Piemme