Les représentations en milieu scolaire
Les Noces
De Samira Sedira / Mise en scène Jeanne Desoubeaux
Avec Arthur Daniel, Cloé Lastère, Jérémie Arcache en alternance avec Martial Pauliat - Costumes Marion Duvinage
Spectacle présenté en coopération avec la Maison Maria Casarès – Centre Culturel de Rencontre
Résumé du spectacle :
Écrite à partir de témoignages d’habitants d’Alloue et de Sevran autour du mariage et du regard porté entre le monde rural et la banlieue, cette comédie de Samira Sedira est malicieusement mise en scène par Jeanne Desoubeaux.
Lily et Réda se sont connus à Sevran, ils décident de se marier à Alloue, village natal de Lily. Jeanne Desoubeaux s’empare de ce texte désopilant pour proposer un théâtre musical où deux familles, d’un côté les «banlieusards» et de l’autre les «campagnards» vont s’affronter puis se rendre compte que leurs préoccupations ne sont pas si éloignées qu’ils le pensaient. Qu’est-ce qui les réunit ou les sépare ? Cette histoire d’amour mise à rude épreuve va-t-elle passer le cap du mariage ?
Représentation :
Jeudi 3 mars : Collège Maurice Genevoix, Couzeix
La Tête ailleurs
Texte Gwendoline Soublin / Direction artistique Compagnie du Dagor
Avec Hélène Cerles, Danièle Klein - Costumes et accessoires Sabrina Noiraux - Musique originale Adrien Ledoux
Production Cie du Dagor
Co-production Théâtre de l’Union-CDN du Limousin, Théâtre Massalia-Scène conventionnée de Marseille, Château Rouge-Scène conventionnée d’Annemasse, Le Volcan-Scène nationale du Havre, Le Totem-Scène conventionnée d’Avignon, Théâtre de Thouars-Scène conventionnée art et création
co-production et accueil en résidence Le Gallia-Scène conventionnée de Saintes, Les 3aiRes(La Canopée-Ruffec, La Palène-Rouillac, les Carmes-La Rochefoucauld), Théâtre l’Éclat (Pont-Audemer)
Résumé du spectacle :
L’imagination, c'est la vie. La Compagnie du Dagor en interroge les sources et le pouvoir à travers deux générations de femmes.
Gwendoline Soublin plonge l’héroïne dans les souvenirs de son enfance où, avec délice, elle s’oubliait dans des rêveries au grand dam de sa mère qui, la surprenant à rêvasser, lui ramenait les pieds sur terre. La Tête ailleurs, c’est l’histoire d'une traversée malicieuse dans l'imaginaire de notre enfance.
« Petit, on m’a toujours fait remarquer, de manière négative, que je rêvais, que j’étais dans les nuages, qu’il fallait redescendre sur terre. Pendant très longtemps je n’ai pas compris pourquoi on me disait cela, et je dois avouer que je ne comprends toujours pas. »
C’est au cours d’une discussion à trois qu’émergent ces paroles de Julien. Et d’ailleurs, Marie et Thomas ne comprennent pas non plus cette nécessité viscérale qui poussent certains adultes à nous clouer au sol dès notre plus jeune âge.
On se dit qu’heureusement, nos rêves ont tenu bon et, aujourd’hui, nous sommes heureux.se de passer notre temps à essayer de leur donner forme dans nos spectacles.
Nous avons dès lors commencer à échanger autour de l’imaginaire…
Nous sommes tous les trois intervenant.e.s auprès de lycéen.ne.s et nous entendons, depuis plusieurs années maintenant, cette phrase redondante lorsque l’on propose un thème d’improvisation, ou bien lorsque l’on fait une proposition de jeu : « J’ai pas d’imagination ».
Cela sort comme une phrase réflexe : « J’ai pas d’imagination ». Sans même avoir été réfléchie, sans même que l’être humain l’ayant prononcée ne se soit donné la chance d’essayer quelque chose…
L’envie, le rêve, la folie, l’absurde : morts dans l’œuf, anéantis avant même d’avoir éclos.
Nous avons envie de questionner tout ça. Questionner les rêves et notre capacité à rêver. On se demande si, à l’heure actuelle, les enfants rêvent, s’ils se projettent dans l’avenir avec des rêves plein la tête. Le désenchantement nous envahit-il de plus en plus jeune ? Est-ce que le monde qui s’agite autour de nous empêche les enfants de rêver?
Comme si rêver était le nouveau luxe.
Cette discussion, nous l’avons eu en janvier 2020, quelques semaines avant la « grande parenthèse mondiale ». Aujourd’hui, forcément, elle résonne différemment mais l’envie est toujours la même. Peut-être même d’autant plus forte.
Marie, Julien, Thomas
Représentations :
A déterminer
Les projets personnels des élèves de l'Académie
Avec enthousiasme et générosité, les élèves de l'Académie de l'Union proposent une aventure théâtrale inédite à partager. Plusieurs créations conduites en autonomie sont proposées à destination du jeune public à l'Académie et dans des écoles maternelles, primaires, collèges, lycées.
Représentations :
Du 7 au 10 juin 2022
Easy
Projet personnel de Coline Kuentz
Avec : Céléstin Allain-Launay, Roxane Coursault-Defrance, Robinson Courtois, Marianne Doucet, Luka Mavaetau - Ecriture et mise en scène : Coline Kuentz
Collaboration artistique : Ruslan Hordiienko - Regard extérieur : Robinson Courtois
Dramaturge référent : Guillaume Hasson - Construction des décors : Alain Pinochet (atelier décor du Théâtre de l'Union)
Durée estimée : 1h
Public : à partir de 11 ans
Résumé du spectacle :
"Du haut de leur quatorze ans, Juillet, Avril et Novembre ne supportent plus de vivre à Audinghen, leur village natal. Pendant les grandes vacances, ils décident d'occuper le phare du Cap-Gris-Nez, le temps de repérer un cargo qui les amènera vers le sud. Ils ont tout prévu sauf l'inattendu, notamment l'arrivée d'une jeune fille de seize ans qui va bousculer leurs rêves et leurs idéaux. Un été où tout se mélange, tout commence et tout finit. "
Ce groupe d'adolescents cherche volontairement à se construire en marge du monde. À un âge complexe, ils tenteront de devenir encore plus adultes que les adultes. Ce n'est plus le temps incessant des questions enfantines, c'est le moment de passer à l'action, de protéger ce qui peut encore être sauvé du chaos. Ils se confronteront à des enjeux qui les dépassent mais leur volonté sans bornes va les mener à trouver leur propre chaos, leur désordre, leur extravagance.
Inspiration : le passage à l’âge adulte, la construction identitaire. Comment se démarquer et réagir au sein d'un groupe ?…
Réprésentations :
A déterminer
Glou-glou les larmes
Projet personnel de Roxane Coursault-Defrance
Projet collectif à l’initiative de Roxane Coursault-Defrance
Avec : Mahealani Amaru, Adélaïde Bigot, Lucile Dirand, Hélène Luizard
Durée estimée : 35 minutes
Public : à partir de 3 ans
Résumé du spectacle :
Ondine. Six ans. Ses parents sont en pleine séparation. Trop de silence, trop de tumulte.
« Une histoire de grandes personnes » Ondine a du mal à comprendre. Sa place, elle ne sait plus ce que c’est.
Un soir d’orage et de grosses larmes, elle disparait. Une noyade dans ses pleurs et son fort intérieur. Un périple dans le sel de ses sanglots où multitudes de personnages aquatiques vont croiser sa route...
Cette création est née d'une nécessité de parler de l'enfance et de la famille.
Comment grandir ? Comment appréhender le monde au travers de la sphère familiale qui nous entoure ? Quels sont ses moyens d'émancipation et de rêverie ?
Ce projet mené collectivement trouve ses racines dans le théâtre visuel avec marionnettes, théâtre immersif et sensoriel.
Réprésentations :
A déterminer
Mes Terres Fauves
Projet personnel de Joris Rodriguez
Avec : Adélaïde Bigot, Coline Kuentz, Siméon Ferlin, Jóni Ferreira Morgado - Ecriture et Mise en scène : Joris Rodríguez
Assistant à la dramaturgie et à la mise en scène : Hao Yang - Dramaturge référent : Guillaume Hasson
Composition musicale : Nicolas Porcher - Création lumière : Joris Rodríguez
Construction des décors : Alain Pinochet (atelier décor du Théâtre de l'Union) et Elyas Saint-Just
Régie : Antoine Guignard
Durée estimée : 1h20
Public : à partir de 16 ans
Résumé du spectacle :
" J’ai vu d’immenses nuages grisâtres s’échapper de derrière les montagnes. Des volutes gigantesques. Des monstres de fumées incandescentes recouvrir les étoiles. J’arrivais enfin sur le seuil du domaine familial. Cinquante-quatre hectares de terres agricoles calcinées. Dans le brouhaha des sirènes et le vacarme incessant des lances à eau, mes baskets blanches recouvertes de charbon, je voyais les étendues de pêchers, les chemins de vignes et les balançoires de mon enfance, rejoindre le ciel.
Dans ce paysage d’apocalypse, alors que la terre est encore rouge, je veux te raconter un voyage. Celui de ma chambre étudiante des combles de la capitale jusqu’au seuil de ma maison d’enfant près de la frontière espagnole. 896 kilomètres, 7 heures 30 de train, 19 arrêts, 2 correspondances, et tout autant de paysages, de rencontres et de songes qui ont mis au défi ma destinée. Suis-je l’héritier du Domaine Leal ? Suis-je ce fils aîné à qui l’on va confier l’entreprise familiale ? Suis-je au monde lié à la terre par la fatalité du sang ?
Hériter ou trahir, serais-je celui que l’on attend ? »
Alors qu’il vient d’obtenir sa licence agricole, alors que son frère l’attend pour redresser l’entreprise familiale, alors même qu’il s’apprête à emménager au village avec son amoureux Thomas, Ilyes Leal Ramos se confie. A la lisière de l’adolescence et de l’âge adulte, dans un voyage entre la capitale et sa province natale, son désir d’émancipation se heurte au pouvoir de la tradition et de l’héritage. Au fil des rails, des rencontres, des rêves et souvenirs, son voyage se fait initiatique. Sur les terres fauves de son enfance, dans la chaleur de ses vergers méditerranéens, Ilyes est à l’aube de renverser l’ordre établi.
Dans ce paysage d'apocalypse, alors que la terre est encore rouge, je veux te raconter un voyage. Celui de ma chambre étudiante des combles de la capitale jusqu'au seuil de ma maison d'enfant près de la frontière espagnole...
Représentations :
A déterminer