LES ARTISTES INVITÉ·ES 2022-2023

Retrouvez les artistes qui sont intervenu·es auprès de la Séquence 11 de la DNSPC et du Groupe 2 de la CPI lors de la saison 2022-2023.

Vanasay Khamphommala (ວັນນະໄຊ ຄຳພົມມາລາ) / DNSPC

Dramaturge et performeuse


Elle vient au théâtre par la musique et fait ses premiers pas sur scène à l’Opéra de Rennes. Après une formation dans la Classe Libre du Cours Florent, elle travaille avec Michel Fau, Jean-François Sivadier, Jean-Michel Rabeux et Jacques Vincey, tout en mettant en scène Shakespeare, Corneille et Barker. De 2014 à 2018, elle est dramaturge permanente du Centre dramatique de Tours, dirigé par Jacques Vincey.

Pour la scène et le livre, Vanasay traduit Shakespeare, Barker et Anne Carson. Elle écrit aussi pour le théâtre. Ses textes sont publiés par les éditions Théâtrales. Ancienne élève de l’École normale supérieure, formée à Harvard et Oxford, elle a soutenu à la Sorbonne une thèse de doctorat intitulée Spectres de Shakespeare dans l’œuvre de Howard Barker.

En 2018, elle fonde à Tours Lapsus chevelü, dont la première création, L’Invocation à la muse, est présentée au Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à vif en. Suivront Orphée aphone (2019), Je viens chanter chez toi toute nue en échange d’un repas (2020) et Écho (2022).
Elle est artiste associée au CDN de Tours de 2018 à 2020 et artiste compagnonne au TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine depuis 2021.

Elle est également chanteuse.
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Keti Irubetagoyena / DNSPC

Metteuse en scène

En 2004, elle intègre l’École normale supérieure de Lyon où elle suit un double cursus de recherches théoriques et pratiques en études théâtrales. Elle consacre son doctorat à la présence de l’interprète et au travail du jeu, sujets qui sont aujourd’hui au cœur de son parcours d’artiste.

Celui-ci se construit depuis 2010 sous forme de cycles de travaux, menés en étroite collaboration avec des artistes aux spécialités diverses (auteurs et autrices, photographes, musicien.ne.s, chef.fe.s cuisinier.e.s, etc.). Chaque cycle explore un sujet de société sur un temps long, au moyen de créations mais aussi de projets de recherche et d’expériences de médiation (ainsi le cycle « Manger », depuis 2019).

Keti Irubetagoyena conjugue ce travail artistique et scientifique à une activité de pédagogue, enseignant aujourd’hui au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et à l’École supérieure de Théâtre de l’Union – Limoges. Depuis plusieurs années, elle participe et initie également des projets de recherche sur la question du jeu et/ou de la présence scénique. En 2021, son laboratoire « Usages scéniques de l’aliment » a été lauréat de l’appel à projet « recherche en théâtre et arts associés » du ministère de la Culture.

Depuis 2019, elle est directrice de la recherche au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et membre du laboratoire SACRe de l’université PSL ; référente théâtre de La Métive – Moutier d’Ahun depuis septembre 2022. Elle est également artiste associée au Méta – Centre Dramatique National Poitiers Nouvelle-Aquitaine.

Éric Massé / DNSPC

Comédien, metteur en scène

Après une formation d’acteur au CNR de Bordeaux et à l’École de la Comédie de Saint-Étienne, il intègre l’Unité Nomade de formation à la mise en scène, au CNSAD de Paris qu’il suit au TNS ainsi qu’au Festival d’Art Lyrique d’Aix auprès de Jean-Pierre Vincent et Kristian Lupa. En 2000, il fonde la Compagnie des Lumas avec Angélique Clairand. Dans ses créations, il tente d’inventer des rapports singuliers avec le public, l’intégrant dans ses espaces de jeu (théâtre, appartement, usine, maison d’arrêt, hôpitaux psychiatrique, cinéma…). Ses projets iconoclastes mêlent comédiens, danseurs, vidéastes, musiciens, chanteurs, auteurs et compositeurs. Il poursuit un travail allant de l’écriture à l’adaptation. Nourrit d’un désir de porter à la scène des matériaux non théâtraux, il multiplie les propositions : pièces déambulatoires (dont Metamorphosis et Carton village au TAV et THAV de Taipei), adaptation de romans autofictionnels (dont cinq de Raymond Federman, un de Véronique Poulain et un de Bertrand Leclair), écriture au plateau de battles entre auteurs classiques et slameurs (Slave’s Island, Light Spirit…), pièces métissant textes littéraires et écrits personnels nés de témoignages autour de l’émancipation féminine (Femme verticale, Mujer vertical). En novembre 2018, il réalise avec Angélique Clairand une résidence d’écriture à la Chartreuse autour de leur trajectoire de transfuges de classe pour finaliser l’écriture de la pièce De l’Eve à l’Eau.

En 2010, il est lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs et effectue une résidence au THAV (Taipei – Taïwan). Il y développe « présences absentes », un projet de recherche autour des fantômes, spectres, apparitions liées à la création de Macbeth et de Migrances. Il y est invité à nouveau en 2011, puis en 2013, dans le cadre du Festival Croisement, où il est joué à Pékin, avec le collectif artistique de Valence, dans un projet original de monologues en chambre d’hôtel : Room in town. Il poursuit son travail d’acteur et de metteur en scène en particulier avec deux collectifs d’artistes dont celui de la Comédie de Valence et celui de la Scène Nationale 61. La Compagnie est par la suite en résidence au Théâtre de la Renaissances-Oullins Grand Lyon de 2016 à 2018 puis à Annonay Rhône Agglo en Scènes en 2018/2019. En janvier 2019, il est nommé à la co-direction du Théâtre du Point du Jour avec Angélique Clairand. En octobre 2020, il met en scène et adapte, avec elle, Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson. »

Samira Sedira / DNSPC

Comédienne, dramaturge et romancière française

Après des études de langues étrangères appliquées, elle intègre l’école de la Comédie de Saint-Étienne. Elle y travaille avec, notamment, Pierre Debauche, Patrick Guinand, Mario Gonzales, Joao Mota, Chattie Salaman, Michèle Guigon, Geert Seebach et Alain Françon. Au théâtre, elle a joué, entres autres, sous la direction de Jacques Nichet dans Casimir et Caroline d’Ödön Von Horváth et Alceste d’Euripide ; sous la direction de Christophe Perton dans Médée et les Phéniciennes de Sénèque et Mon Isménie de Labiche ; sous la direction de Richard Brunel dans Casimir et Caroline d’Ödön Von Horváth, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès ou encore Le ventre des femmes, écrit par Leïla Slimani. Elle a également joué dans La marchande de Venise de Shakespeare, mise en scène par Michel Dubois ; Slogans de Maria Soudaïeva, mise en espace de Bérangère Bonvoisin ; Daewoo de François Bon, mise en scène de Charles Tordjman ; Trois écrit et mis en scène par Mani Soleymanlou ; Que viennent les barbares de Myriam Marzouki et Sébastien Lepotvin ; Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner de Christine Citti. En 2021, elle joue dans La Comparution (La Hoggra) de Guillaume Cayet, mise en scène par Aurélia Lüscher à la Comédie de Clermont-Ferrand et prépare la création de La Faute, texte de François Hien, mise en scène d’Angélique Clairand et Éric Massé au Théâtre du Point du Jour. Au cinéma, on la retrouve dans L’Assaut de Julien Leclercq avec Vincent Elbaz, Grégori Derangère et Mélanie Bernier ; La Marche de Nabil Ben Yadir, avec Olivier Gourmet, Tewfik Jallab, Vincent Rottiers, Charlotte Lebon et Jamel Debbouze ; le court métrage La lisière de Simon Saulnier, avec Ouidad Elma et Saïd Amadis ; Tout ce qu’il me reste de la révolution de et avec Judith Davis, aux côtés de Malik Zidi et Claire Dumas (Valois du jury au Festival du Film francophone d’Angoulême 2018). Elle a également joué dans les films de Luc Besson (Malavita), Frédéric Dantec (Harissa mon amour), Holy Fatma (Fatale orientale) et Éléonore Pourriat (Je ne suis pas un homme facile). Elle jouera prochainement dans Fragile d’Emma Benestan aux côtés de Yasin Houicha, Oulaya Amamra et Raphaël Quenard, et dans Le déhanché d’Elvis de Laurianne Escaffre et Yvonnick Muller aux côtés de Karine Viard et Grégory Gadebois. En 2013, elle publie son premier livre, L’Odeur des planches, où elle témoigne avec force et émotion de son parcours. Avec Richard Brunel, elle l’adapte au théâtre, et la pièce connaît un grand succès avec Sandrine Bonnaire dans le rôle principal. En 2015, elle participe à la quatrième édition du festival du Paris des Femmes avec Amélie Nothomb, Nina Bouraoui, Sedef Ecer, Anne Giafferi, Stéphanie Janicot, Nathalie Kuperman et Lucy Wadham. Sa courte pièce Tu honoreras ton père et ta mère est publiée dans le recueil collectif Le Meilleur des Mondes publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre. Ses livres, L’Odeur des planches, Majda en août, La faute à Sadam et Des gens comme eux sont édités aux Éditions du Rouergue. »

Louis Arene / DNSPC

Directeur artistique, metteur en scène, comédien, scénographe, créateur de masques et plasticien

Louis Arene est comédien, metteur en scène et plasticien. Il fait ses études au lycée Claude Monet, option théâtre, où il rencontre Emmanuel Demarcy-Mota pour lequel il jouera par la suite dans Le Diable en Partage (2002) et Marcia Hesse (2005) de Fabrice Melquiot, Peine d’Amour Perdue de Shakespeare (2003). Il entre en 2007 au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il a pour professeurs Alain Françon, Dominique Valadié, Michel Fau, Mario Gonzalez, Christiane Cohendy…

Il a joué au théâtre sous la direction de Laurent Hatat, Philippe Calvario, Annabelle Simon, Dominique Catton, Mélodie Berenfeld. Il écrit, met en scène et interprète seul son premier spectacle La Dernière Berceuse en 2009, récompensé par deux prix (Prix des Arts de l’Académie Nationale d’Art Dramatique Silvio d’Amico de Rome et le Prix du Jury 2011 du festival Passe-Portes de l’île de Ré).

Pensionnaire de la Comédie-Française entre 2012 et 2016, il y met en scène et joue La Fleur à la bouche de Pirandello. Il y joue pour de nombreux metteurs-en-scène : Muriel Mayette, Clément Hervieu-Léger, Giorgio Barberio Corsetti, Jean-Yves Ruf, Christian Hecq et Valérie Lesort… À la Comédie-Française également, il crée les masques de Lucrèce Borgia de Victor Hugo dans la mise-en-scène de Denis Podalydès.

Il accompagne à l’écriture et à la mise en scène François de Brauer pour ses spectacles La Loi de Prodiges (2016) et Rencontre avec une illuminée (2022).

En 2012, il fonde le Munstrum Théâtre avec Lionel Lingelser, compagnie au sein de laquelle il est metteur en scène, acteur, scénographe et créateur de masques. Il monte notamment Le Chien, La Nuit et le Couteau (2016) de M. von Mayenburg, 40° Sous Zéro (2019), diptyque autour des Quatre Jumelles et de L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi et Zypher Z (2021), une création originale de la compagnie. Avec Lionel Lingelser, il co-signe la mise en scène de L’ascension de Jipé (2013) et Clownstrum (2018).

En 2022, à la Comédie-Française, il monte Le Mariage Forcé de Molière.

Au cours de la saison 2019 – 2020, il est intervenant metteur en scène auprès des étudiants en deuxième année à l’Université Bordeaux-Montaigne. En 2023 il intervient comme metteur en scène et pédagogue à L’Académie de l’Union à Limoges, à l’ENSATT à Lyon et à l’ESCA à Asnières.

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David Gauchard / DNSPC

Metteur en scène

Il se forme à l’ERAC (école ­régionale d’acteurs de cannes) puis à L’Académie théâtrale de l’union à Limoges, crée l’unijambiste en 1999.
Dans le cadre de sa compagnie, il met en scène une quinzaine de pièces: Mademoiselle Julie d’August Strindberg, Talking Heads d’Alan Bennett, Hedda Gabler d’Henrik Ibsen (traduction en arabe tunisien de Mohamed Driss), en passant par Des couteaux dans les poules de David Harrower. Il se fait surtout remarquer avec ses mises en scène des traductions d’André Markowicz, de Shakespeare : Hamlet en 2004, Richard III en 2009, Le songe d’une nuit d’été en 2012, suivi d’Ekatérina Ivanovna de Léonid Andréïev en 2014.
Son travail a la particularité de mélanger les influences artistiques et les réseaux. Auteurs, traducteurs, comédiens, musiciens, chanteurs lyriques, artistes graphiques et photographes se mêlent et collaborent dans ses spectacles, toujours avec le désir de faire sens par rapport au texte.
On le retrouve également depuis quelques années aux côtés du conteur réunionnais Sergio Grondin avec Kok Batay en 2013, Les chiens de Bucarest en 2015 et Maloya en 2018.
En 2015, après une expédition au NunaviK, il crée ᐃᓄᒃ [Inuk], au festival des Francophonies en Limousin puis collabore à la création du spectacle Les résidents, de et par Emmanuelle Hiron.
Pour la saison 2016-2017, il accomplit à Genève la création d’Aux plus adultes que nous de Samuel Gallet. Texte issu d’une commande d’écriture des Scènes Nationales du Jura et du théâtre Am Stram Gram de Genève dans le cadre du dispositif Le théâtre c’est (dans ta) classe.
En 2017, il crée à Limoges Le fils, texte commandé à l’autrice Marine Bachelot Nguyen,  dont la comédienne Emmanuelle Hiron obtient une nomination aux Molières du Seul(e) en scène en 2019.
Après ses débuts à l’opéra en 2015 avec Der Freischütz de Weber, dirigé par Robert Tuohy dans une production de l’Opéra-Théâtre de Limoges, il imagine et crée en 2018 L’odyssée de Jules Matton sur un livret de Marion Aubert,  dans une production du Théâtre Impérial de Compiègne en complicité du Quatuor Debussy.
En 2018, la scène nationale de Chambéry accueille sa création Le temps est la rivière où je m’en vais pêcher librement inspirée de l’oeuvre d’Henry David Thoreau.
En 2019, il s’envole pour la Corée du Sud pour créer The Car avec le chorégraphe Sung Yong Kim et le vidéaste David Moreau au Daegu Art Center.
La même année, dans le cadre d’un stage partagé entre l’Académie de l’Union de Limoges et l’Ecole Supérieure de Bordeaux Aquitaine, il livre avec les élèves une pièce radiophonique, N, adaptation d’oeuvres de R.W. Fassbinder.
Il collabore aussi à la création du spectacle Parpaing, de et par Nicolas Petisoff.
En 2020, il met en scène le concert de rock-fiction Entrer dans la couleur, porté par le duo Alain Damasio & Yan Péchin, issu du roman «Les furtifs».
En juin 2021, il présente Nu, une recherche autour du nu artistique, du modèle vivant, de l’art de la pose au Théâtre de St Quentin en Yvelines, scène nationale.
En parallèle, de 2013 à 2021, il produit Les Mistoufles : une collection de sept albums musicaux pour les enfants, réalisée par les enfants, sur des comptines de Françoise Morvan, avec tour à tour la musicienne Laetitia Shériff , la comédienne Emmanuelle Hiron, le rappeur Arm, le beatboxer L.O.S, le compositeur Robert le Magnifique et le DJ réunionnais Kwalud.
En août 2021, il co-signe avec le jongleur et directeur du Sirque, Martin Palisse, la création de Time To Tell à Nexon lors du festival MultiPistes.
On le retrouve également à la rentrée de septembre 2021 à La Halle aux Grains, scène nationale de Blois, pour la création du spectacle Egérie(s)  avec le Quatuor Debussy et l’artiste plasticien Benjamin Massé «Primat».
Il prépare pour l’automne 2024, ses retrouvailles avec Shakespeare, dans la traduction d’André Markowicz de Macbeth.

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Sidney Ali Mehelleb / DNSPC

Comédien, metteur en scène, auteur

Après une formation d’acteur au Studio Théâtre d’Asnières et plusieurs années au sein de leur compagnie il travaille avec plusieurs metteurs en scène : pour la Compagnie Jean-Louis Martin Barbaz travaillant sous la direction de Chantal Deruaz, Patrick Simon, HervéVan Der Meulen, Yveline Hamon et Jean-Marc Hoolbecq.

Puis Valérie Castel Jordy, Adrien Béal, Wajdi Mouawad et Laurent Pelly au Théâtre National de Toulouse et en tournée.

Il travaille avec le DEUG DOEN GROUP, et joue dans Angels in America et L’absence de guerre.

Il joue également sous la direction de Matthieu Dandreau, pour le projet DIONYSOS, et sous la direction de Pascal Neyron pour un cabaret au Bal Blomet.
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Barbara Métais-Chastanier / DNSPC

Autrice et dramaturge

Elle est artiste associée à l’Empreinte, Scène nationale de Brive-Tulle, et à la scène nationale d’Albi.
Depuis plusieurs années, elle explore des formes de recherche-action et d’expériences in situ autour des écologies sensibles (Nuit blanche – 2018 ; Still Life – 2019 ; Les Enchevêtré·e·s 2020-2022, avec Sarah Métais-Chastanier et Saul Pandelakis pour les plus récentes). Elle a signé une dizaine de spectacles et de pièces qui ont été présentés en France comme à l’étranger. Elle a collaboré ces dernières années avec Gwenaël Morin (Les Molière de Vitez, Théâtre Permanent – Lyon), Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias de la Cie Baro d’evel (Là et Falaise), Olivier Coulon-Jablonka (81 avenue Victor-Hugo), Keti Irubetagoyena (Embrassez-les tous, Il n’y a pas de certitude, La Femme n’existe pas) et Marie Lamachère (Nous qui habitons vos ruines, De quoi hier sera fait et Betty devenue Boop).

Ses textes ont fait l’objet de lectures, de mises en espace ou de mises en scène en France comme à l’étranger (festival d’Avignon, festival d’Automne, MC93, MC2:, Théâtre des 13 vents – CDN, etc.). Elle a également publié Accidents (avec Noëlle Renaude, Théâtrales/ENS édition, 2015), Chroniques des invisibles (Le Passager clandestin, 2017), Il n’y a pas de certitude suivi de La Femme n’existe pas (Publie.net, 2018), Nous qui habitons vos ruines et De quoi hier sera fait (PUM, 2022) ainsi que Les Beaux Gestes avec Baro d’evel en 2022. Elle intervient par ailleurs souvent pour des workshop d’écriture, d’accompagnement dramaturgique ou de recherche-création autour des formes performatives en France comme à l’étranger (CNSAD, TnBA, ENSATT, Comédie de Saint-Etienne, ENS de Lyon, CEAD à Montréal, Festival Univers des mots à Conakry, etc.).

Jean-François Dusigne / DNSPC

Comédien, acteur, metteur en scène, pédagogue

Jean-François Dusigne est professeur des universités en Arts du spectacle, théâtre, ethnoscénologie à l’Université Paris 8 ; sophrologue caycédien (master spécialiste de Sofrocay international, Barcelone.)

Formé à l’École internationale de Mime, Mouvement, Théâtre de Jacques Lecoq (1979-81), il a notamment été acteur au Théâtre du Soleil de 1983 à 1990.

De 1999 à 2022, il a été avec Lucia Bensasson directeur artistique d’ARTA, école et studio de recherche sur les pratiques et traditions scéniques du monde, soutenue par le Ministère de la Culture et la Ville de Paris.

Il a été l’initiateur du projet Labex international Les processus de direction d’acteurs, de transmission et d’échange, et des Rencontres Récits et mises en jeu des histoires vécues.

En juillet 2014, il a été promu Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Il dirige avec Claire Dusigne un Atelier international itinérant, Acteurs-créateurs, dédié aux créations dramaturgiques et à leurs mises en jeu.

Parmi ses publications personnelles : Le Théâtre d’Art, aventure européenne du XXème siècle ; Du théâtre d’art à l’art du théâtre, anthologie des textes-fondateurs ; Le Théâtre du Soleil, des traditions orientales à la modernité occidentale ; L’Acteur naissant, La passion du jeu ; Les Passeurs d’expérience, ARTA, école internationale de l’acteur ; Éditions Théâtrales. Il a dirigé l’ouvrage collectif La direction d’acteurs peut-elle s’apprendre ? Editions Les Solitaires intempestifs.

André Markowicz / DNSPC

Traducteur, éditeur et poète

André Markowicz a une mère russe née en Sibérie d’une mère exilée par Staline pour espionnage et d’un père géorgien et un père français d’origine polonaise. Il se définit comme « juif laïc » et « athée ». Il vit lors de son enfance à Leningrad chez sa grand-mère russe.

En 1964, il part vivre en France et s’initie à la traduction vers 1977 : à l’âge de seize ans, il rencontre le traducteur Efim Etkind, qui devient son « maître », lui fait traduire Pouchkine et lui apprend « les lois de la métrique, russe, et française ». Étudiant, il collabore avec le poète Eugène Guillevic pour la traduction du poète futuriste russe Ilia Zdanévitch.

Depuis 1981, il a publié plus d’une centaine de volumes de traductions, d’ouvrages de prose, de poésie et de théâtre. Il participe à plus d’une centaine de mises en scène de ses traductions, en France, au Québec, en Belgique ou en Suisse.

Carrière

Roman et poésie

En 1990, il convainc Hubert Nyssen, fondateur d’Actes Sud, d’entamer une traduction des œuvres complètes de Dostoïevski. Il estime que les traductions originales ont fait fausse route, car « Dostoïevski détestait l’élégance, en particulier celle des Français. Il écrivait avec véhémence, sans se soucier de la syntaxe ni des répétitions ». Cette entreprise commencée en 1991 par Le Joueur et achevée en 2002, avec la traduction des Frères Karamazov, le fait connaître en rencontrant un franc succès auprès du public10.

Il traduit des œuvres et de Nicolas Gogol et d’Alexandre Pouchkine, notamment Eugène Onéguine, qu’il considère comme sa traduction la plus importante.

En 2011, il entame le cycle intitulé Ombres de Chine, consacré à la traduction de poésie classique chinoise. Sans maîtriser aucune langue chinoise, il traduit plusieurs poètes Tang, comme Wang Wei, Tu Fu, Li Po, Han Yü, Wen Tingyun et Li Shang-yin. Il se base « sur les études, les mot à mot et les traductions des plus grands spécialistes, français, américains, britanniques, russes, etc. ». Les poèmes portent notamment sur la révolte d’An Lushan.

La même année, il publie Le Soleil d’Alexandre, recueil de traductions des poètes romantiques du cercle d’Alexandre Pouchkine, comme Vassili Joukovski et Mikhaïl Lermontov. Selon Mediapart, André Markowicz y « fait pleinement sienne cette phrase d’Henri Meschonnic à propos de la traduction : « un rôle unique et méconnu comme révélateur de la pensée du langage et de la littérature » ».

Depuis 2006, André Markowicz donne régulièrement des séances « d’improvisation-traduction publiques », consistant à « dire le texte en russe (avec ses assonances, ses accents, son envoûtement) et « dans le mouvement » le traduire en français « au mot à mot », mais sans que jamais cette version ne se fige par écrit, sans que jamais retombe le souffle de l’improvisation ». Il y traduit notamment les poèmes de Ossip Mandelstam, d’Anna Akhmatova et de Vladimir Maïakovski. Certaines de ses performances sont diffusées sur les ondes de France Culture. Il est parfois accompagné de la musicienne Sonia Wieder-Atherton.

Théâtre

En 1989, il travaille sous commande avec Antoine Vitez sur la traduction de la pièce Le Revizor de Nicolas Gogol6, après s’être rencontrés par l’intermédiaire du poète soviétique Guennadi Aïgui. Vitez décède deux jours avant que le comité de lecture de la Comédie-Française ne donne son feu vert.

Il traduit le théâtre complet d’Anton Tchekhov, en compagnie de Françoise Morvan qu’il rencontre en 1985 et avec qui il vit depuis. Leur traduction de Platonov reçoit un Molière en 2006, dans la catégorie adaptation théâtrale.

Entre 2003 et 2015, il traduit l’intégralité des œuvres théâtrales de Wiliam Shakespeare, publiées aux éditions Les Solitaires intempestifs.

Bien que « contesté à ses débuts par les universitaires qui lui reprochaient la brusquerie de ses traductions, il fait depuis dix ans autorité, tout aussi bien dans le domaine littéraire que théâtral. Tous les metteurs en scène ont besoin de sa langue pour faire travailler les acteurs ». André Markowicz, « la coqueluche des metteurs en scène », dont les traductions sont régulièrement utilisées sur les scènes françaises, est décrit comme une « figure du monde théâtral ».

En tant qu’auteur et éditeur

En 2015, il entame la publication de la série Partages, compilations de plus d’un millier de chroniques régulières qu’il tient sur sa page Facebook pour ses « amis inconnus ».

En 2018, il publie L’appartement, œuvre poétique autobiographique consacrée à l’appartement de sa grand-mère à Saint-Pétersbourg. En 2019, Bérangère Jannelle en tire un film documentaire Markowicz, appartement n°7 (France, 2019, 100min). Projeté en 2020 au Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, le film montre les pas du « dernier héritier d’une famille juive de Russie » « dans l’adieu à l’appartement où vécut sa grand-mère ».

En 2019, il crée avec Françoise Morvan les Éditions Mesures, dont il est le président. Outre leurs propres ouvrages, ils y publient des œuvres de Guennadi Aïgui, Léonid Andréïev, Daniil Harms, François-Marie Luzel, Marina Tsvétaïeva et Ilia Zdanévitch.

Jean-Marc Hoolbecq / DNSPC

Chorégraphe et metteur en scène

Il fait ses premiers pas sur scène sous la direction de la chorégraphe Odile Azagury. Il continue son aventure de danseur auprès de Yano Iatrides, Sophie Mayer, Véronique Maury, Michelle Dahllu, Mic Guillaumes, et auprès de Caroline Marcadé avec qui il poursuit une étroite collaboration jusqu’à ce jour.

Parallèlement à son parcours de danseur, il entreprend celui de chorégraphe : (La Sœur écarlate, Quieres, L’Objet trait en scène, Un Ciel de traîne, Nocturne urbain). Très rapidement il entre dans le monde du théâtre en travaillant comme chorégraphe associé à la mise en scène. Il exerce cette fonction auprès de : Jean Rochefort, Max Charruyer, Marcel Bozonnet, Jacques Rebotier, Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van der Meulen, Paul Desveaux, Serge Sandor, Adrien De Van, Yveline Hamon, Jacques Lassalle, Denis Podalydès, Frédéric Bélier-Garcia, Didier Guénoun, Philippe Labonne, Philippe Nicolle, Jean-Philippe Salério, Johanny Bert, Jean Manifacier, Laurent Serrano, Nathalie Fillion, Anne Barbot, Phillipe Béziat, Rachida Brakni, Paul Golub, Agathe Alexis, Stéphane Cottin, Julie Bertin et Jade Herbulot (Birgit Ensemble), Paolo Barzman, Stéphane Olivié Bisson, Patrick Azam, Valérie Castel_Jordy, Éléonore Joncquez, Léna Bréban.

Cette immersion dans le théâtre l’amènera à occuper la fonction de metteur en scène : il traduira et montera Le Chien du Jardinier de Lope de Vega, puis Bajazet de Racine.

Il sera sollicité par le monde musical : il dirigera les aspects scéniques du groupe de jazz vocal Les Voice Messengers (direction : Thierry Lalo) et de l’ensemble musical Le Concert Idéal (direction : Marianne Piketty), mettra en scène L’Histoire du Soldat (Ramuz, Stravinsky), La Boîte à Joujoux (Debussy), et créera plusieurs spectacles sur la chanson et la mélodie françaises.

Pédagogue, il enseigne la danse depuis 1995 à l’École du Studio d’Asnières, et depuis 2003 au CNSAD en collaboration avec Caroline Marcadé. Il intervient aussi en tant que formateur à l’ESCA d’Asnières et à l’École supérieure de théâtre de l’union.

Jean-Christophe Leforestier / DNSPC & CPI

Réalisateur

Il commence sa carrière cinématographique en tant qu’assistant caméra à partir de 1986, sur des films de fiction et des documentaires. Il travaille notamment auprès de Christian Zarifian, Jean Gaumy, Jean-Luc L’Huillier, au sein des Films Seine-Océan au Havre. Il fait également équipe avec Mario Baroso et Patrice Cologne sur les films de Raul Ruiz « Tous les nuages sont des horloges » et « Hôtel de l’amitié ». En 1990, il travaille pour la première fois avec Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy. Ce compagnonnage perdure les 30 années qui suivent, en particulier sur les 5 longs-métrages du trio. À partir de 1999, il est essentiellement chef opérateur ou cadreur (Christian Zarifian; Ariane Doublet; Abel, Gordon, Romy; Royal de Luxe; Alain Bergala, …), et éclaire aussi parfois des spectacles (Compagnie La Carriole, L’Atelier de Musique du Havre, Cie des Voyageurs imaginaires). Parallèlement il est assistant monteur, puis monteur sur des courts et longs métrages (Philippe Van de Walle, Bruno Romy, Jean-Luc L’Huillier, Jean Gaumy, Pierre Creton, …). Il réalise plusieurs films documentaires : « Les montagnes parlantes », « Fenêtre Nomade », documentaire sur la compagnie chilienne La Troppa, « Poco Ritenuto », ou plus récemment (2022) : « Un plan, une oeuvre », « Vos pieds ont-ils grandi avec vous ? »… ; et des fictions : « Eaux Fortes », « la Représentation ». Par ailleurs, il continue de dessiner, graver, et fabriquer des marionnettes.

Julia Christ / DNSPC & CPI

Chorégraphe, circassienne

Elle développe un langage personnel du mouvement, teinté de danse, d’acrobatie, d’équilibre sur les mains. Elle se forme à l’École Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles d’où elle sort en 2001. Elle y acquiert un solide bagage technique et étoffe sa palette artistique qui aujourd’hui comprend les équilibres sur les mains, la danse, la boxe, la scénographie et le chant.

En 2018 – en tant que co-auteur elle collabore avec Jani Nuutinen pour le spectacle Chimaera et depuis 2019 elle est artiste associée au Sirque PNC Nexon Nouvelle Aquitaine.

En 2020 – création de Le moindre geste avec Alice Rendee

En 2021/22 – collaboration artistique avec Jani Nuutinen sur le solo IO et Harbre

En 2022 – COOP dans La Maison des Metallos sur le spectacle  Il est trop tôt pour un titre de Halory Goerge. Depuis septembre 2022, elle suit la formation de langue des signes.

Ana Isoux / DNSPC

Chanteuse, comédienne

Premiers prix de flûte à bec et musique de chambre de la ville de Paris, elle joue en 2005 au Théâtre du Châtelet Pulcinello de Hans Werner Henze, sous la baguette de Claire Gibault (flûte alto solo).
Elle est à cette époque d’une timidité presque maladive. Sa rencontre avec le metteur en scène Jean-Hervé Appéré, avec qui elle ose monter sur les planches et se former à la commedia dell’arte, est déterminante : s’ensuivent près de 700 dates sur les routes de France et d’Europe en tant que chanteuse-comédienne. Dans le même temps, elle poursuit des études de chant lyrique, participe à
une master class de Teresa Berganza, et obtient son DEM avec les félicitations du jury.
Au sein de Comédiens et Compagnie, elle fut Deuxième Dame dans La Flûte enchantée, Chérubin dans Le Mariage de Figaro, Pénélope dans une adaptation de l’Odyssée et du Retour d’Ulysse de Monteverdi, Armande dans Les femmes savantes et Angélique dans Le malade imaginaire (Théâtre des Mathurins, Théâtre Tristan Bernard, Salle Gaveau, Grandes Ecuries de Versailles, l’Odyssud…) Avec Opéra de bouche à oreille, elle fut Rosine dans Le Barbier de Séville, Dorabella dans Cosi fan tutte et Flora dans La Traviata.
En 2018 elle chante en soliste dans la Mass de Leonard Bernstein avec l’Orchestre National de Lille dir. Alexandre Bloch. Cette même année elle crée le spectacle La vie est Kurt sur des musiques de Kurt Weill, mis en scène par Valérie Français. Le spectacle est élu Coup de cœur de l’émission 42ème rue sur France Musique en 2022 .
Également pianiste de formation, titulaire d’une maîtrise de musicologie à la  Sorbonne, elle a été chargée de cours à l’Université d’Evry-Val-d’Essonne. Elle enseigne aujourd’hui le chant au sein de l’Ecole Supérieure de Théâtre de l’Union.

Françoise Lervy / CPI

Comédienne

Comédienne depuis sa sortie du conservatoire de Lyon en 1971, et depuis 2000 son métier de comédienne est indissociable de celui de pédagogue.

Elle a effectué en Rhône-Alpes la plus grande partie de sa carrière sous la direction de nombreux metteurs en scène (Roger Planchon, Marcel Maréchal ,François Bourgeat, Carlo Boso, Richard Brunel, Jean-Claude Berutti, Laurent Brethome, Simon Delétang…)

Elle a été artiste associée et pédagogue à la Comédie de St-Étienne Centre Dramatique National pendant plusieurs années sous la direction de François Rancillac (Biedermann et les incendiaires, Music Hall, Ma mère qui chantait sur un phare…)

En Alsace elle a joué sous la direction de Guy-Pierre Couleau et d’Edmund Frieberg au Centre Dramatique National de la Comédie de L’Est ainsi qu’au TAPS théâtre public de Strasbourg avec Olivier Chapelet (Yon Fosse et Tchéchov)

Pédagogue tout d’abord au conservatoire de Lyon, elle a été responsable du département art dramatique au Conservatoire à rayonnement départemental de Colmar pendant 10 ans.

Elle donne des stages de préparation de concours pour la classe préparatoire intégrée dédiée aux Outre-mer de l’ESTU.

Elle est également professeure du COP au CRR de Rennes en interprétation.

En septembre 2023, elle interprétera Suzy Storck sous la direction de Simon Deletang au théâtre de Lorient.

Carolina Pecheny / CPI

Comédienne, metteuse en scène

Formée à Buenos Aires comme comédienne et mime Carolina Pecheny intègre la troupe du Théâtre du Soleil après son arrivée en France. Au théâtre, elle travaille sous la direction d’Ariane Mnouchkine, Guy Freixe, Guy Pierre Couleau ,Serge Lipszyc, Paul Golub, Edmunds Freibergs.

Elle met en scène en France, en Argentine et en Allemagne.

Elle a dirigé de nombreux stages de jeu masqué en Argentine, Pérou Norvège, Allemagne, République tchèque.

Entre 2009 et 2019 Carolina Pecheny a été collaboratrice artistique de la Comédie De l’Est CDN de Colmar.

Actuellement elle joue dans Ingmar Project spectacle inspiré de la vie et l’œuvre de Bergman co-écrit et co-mis en scène avec François Kergourlay.

Elle est pédagogue à l’École supérieure de théâtre de l’Union à Limoges dans le cours préparatoire dédié aux Outre-mer et à l’école Claude Matthieu à Paris. Cette année elle est aussi la marraine du CPES de Toulon.

Fargass Assandé / CPI

Acteur, metteur en scène

Né à Bongouanou (Côte d’Ivoire), Fargass Assandé fait partie de ces jeunes «loups» de l’art dramatique ivoirien.

«Ma passion pour le théâtre, je la tiens des doyens Bitty Moro et autres Bienvenu Neuba que j’ai vus jouer un soir au théâtre de la Cité à Cocody. Subjugué par leur prestation, j’ai décidé de faire comme eux», indique-t-il. Et il n’avait que dix ans. Depuis, il n’a jamais quitté ce milieu. Déjà, au collège moderne d’Adjamé, Fargass Assandé animait la troupe de l’établissement qu’il avait montée avant de se retrouver dans celle du lycée moderne de Divo. «Mais c’est au Djiboua de Divo que j’ai véritablement éclaté», précise-t-il.

En 1985, à Abidjan il fonde avec ses amis Acho Weyer et Wassa Casimir, le N’Zassa Théâtre. «C’est à partir de ce moment que je me suis initié à la mise en scène», déclare-t-il avec un brin de fierté.

Il est assistant mise en scène de Seins fermes, cheveux gris de Diallo Amadou ; Les Enchaînés de Rémi Médou N’Vomo ; Le Caméléon de Patrice N. Penda ; Les Vautours de Dialama.

Il met en scène : PIRI, les passagers de Léandre N’Goupande et Saskia Zaslavsky ; M’appelle Birahima d’après Allah n’est pas obligé d’Ahmadou K ; La Mémoire assiégée, C.C.F. Abidjan ; Âmes cochonnes… Orgies tyranniques ; Tôgô gnini de Bernard Dadie, C.C.F. Abidjan ; La Complainte d’Ewadi de Kouaho Elie, Festival International de Théâtre pour le Développement (Burkina faso), Festival des Francophonies de Limoges (France). Quartett d’Heiner Müller, créé en février 2009 à Ouagadougou et présenté à la Comédie de Caen en mai 2009 après une tournée en Afrique ; Petite Fleur en 2009 ; Exil Exit de Lambert Emmanuel en 2010 ; Le Roi se meurt de Eugène Ionesco en 2011 Rencontres d’octobre de Lièges (Belgique), Masa 97 Abidjan (Côte d’Ivoire), Festival voix de Femmes de Lièges (Belgique), Odin Festival de Holstebro (Danemark), Rencontres Théâtrales de Yaoundé (Cameroun) ; La Malédiction d’Ouaga Balé, Festival de Théâtre universitaire ; Massa-roi de Tiburce Koffi 2e prix du festival de théâtre populaire ; La Visite de la vieille dame de F. Dürrenmatt, fête Nationale de la Suisse.

Il joue dans Primitifs about chester himes, mise en scène Eva Doumbia ; La Mémoire assiégée, mise en scène Luis Marques ; J’aime ce pays de Peter Turrini, mise en scène Eva Doumbia ; L’oeill du Cyclone de Luis Marques, mise en scène Vagba O. De Sales ; Rues de Dieudonné d’après L’Opéra de quat’sous ; Cancer Positif d’après Maison d’arrêt d’Edward Bond, mise en scène Eva Doumbia ; La Mémoire assiégée, mise en scène Sijiri Bakaba ; Tôgo gnini de Bernard Dadie, mise en scène Thiam A. Karim ; Antigone de Jean Anouil, mise en scène Alexis Don Zigre ; Montserrat d’Emmanuel Robles, mise en scène A. Don Zigre ; Ramsès II le nègre de Thiam A. K., mise en scène de l’auteur ; La Maison morte de Michelle Rakotoson, mise en scène Fargass Assandé ; Quartett, de Heiner Muller, mise en scène Fargass Assangé ; Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Moïse Tourré ; Le Recours aux forêts, un spectacle de Jean Lambert-wild, Jean-Luc Therminarias, Michel Onfray, Carolyn Carlson, François Royet.

Au cinéma on le voit dans Wariko de Lanina Karamoko Fadiga ; Sida dans la cité de Alexis Don Zigré en 1997 ; Amah Mah Dja Foule de Alexis Don Zigré en 1999 ; Moussa le taximan de Henri Duparc ; Je m’appelle Fargass de Henri Duparc ; Caramel de Henri Duparc ; Petit sergent de Adama Rouamba.

Il écrit Nous sommes candidats, théâtre, 1983 ;  Jalousie sans frontières, théâtre, 1986 ; La victoire des rouges à lèvres, théâtre, 1987 ; Le prix du trône, théâtre, 1996 ;  Âmes cochonnes… Orgies tyranniques, théâtre, 1997 ; La Mémoire assiégée, 2000 M’appelle Birahima d’après Allah n’est pas obligé de Ahmadou K, 2001 ; Bin Bali Ya – Résidence d’écriture à Limoges, 2003 ; Noces Noires, 2005 ; Petite Fleur (résidence d’écriture à Cahors), 2008

Il co-écrit et réalise des films de sensibilisation sur les droits humains Droits et devoir avec Henri Duparc.

Il conçoit et réalise des spots publicitaires radiophoniques et télévisés pour diverses sociétés et entreprises.

Fargass Assandé a monté en 2016 Monologue d’or et noces d’argent de Sony Labou Tansi avec les élèves de la Séquence 8.

Pierre Gope / CPI

Dramaturge, metteur en scène

Il grandit dans une tribu de Pénélo, en Nouvelle-Calédonie. Atteint de dyslexie, il est déscolarisé en CM2. Passionné par l’histoire et les origines de son pays et de ses coutumes, il se lance, en 1990, dans un périple dans la Calédonie afin d’enquêter sur les origines du peuple kanak. En 1991, il assiste à une répétition du groupe « Koteba », une compagnie de théâtre africaine dirigée par Suleiman Koly : c’est pour lui une révélation. Après cette rencontre, il quitte pour la première fois sa terre natale en direction d’Abidjan en compagnie du metteur en scène ivoirien.

Dans la suite de son apprentissage, il travaillera avec Peter Walker et Peter Brook à Rennes. C’est en 1990 qu’il fonde sa propre troupe appelée la « Compagnie Cebue ». Deux ans plus tard, en 1992, il écrit sa première pièce de théâtre intitulée, Wamirat, le fils du chef de Pénélo où se mélangent le français et le nengone, sa langue maternelle. Avec cette œuvre et toutes celles qui suivront, Pierre Gope invente un théâtre contemporain kanak associant les cultures kanak et océanienne ; il y joue avec l’humour et la poésie pour mettre en lumière des sujets sérieux remettant en question le monde actuel et la situation en Nouvelle-Calédonie.
Il reçoit, le 18 Aout 2016, le titre de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres par le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.