Pour « Alter Ego », paru en 2012, Yaron Herman élargit son trio qu’il formait deux ans avant avec Chris Cordini (contrebasse) et Tommy Crane (batterie) à un quintet avec les renforts des saxophonistes Émile Parisien et Logan Richardson sur les onze compositions originales.
Après son album « Y » en 2017 qui a bousculé un peu les esprits, flirtant avec la chanson traditionnelle, la musique classique et développant des expérimentations vocales et sonores assez envoûtantes, il renoue en 2019 avec la formule classique du trio acoustique, accompagné de son ami de longue date, Ziv Ravitz à la batterie et Sam Minaie, un élève de Charlie Haden, à la contrebasse. Aujourd’hui, il est sans doute l’un des pianistes de jazz contemporains qui valorisent le plus la mélodie et les émotions qu’elle génère.
En octobre 2020 paraitra son nouvel album, Yaron revient à ses premières amours : c’est en solo que le pianiste israélien se produira. Une manière de développer une improvisation comme on raconte une histoire, le solo offre toutes ces libertés, et reste donc un bon format pour laisser libre cours à son imagination.